Equipes de recherche GEE

Mots-Clés:

Changement climatique, pluviométrie, ressources en eau, Zone côtière, pollution, vulnérabilité des nappes, surexploitation, protection, Modèle neuronal, réseau de neurones, système d’information géographique, rétro propagation du gradient, prévision de débit

Au regard des variabilités et changements climatiques et de la récurrence des phénomènes climatiques extrêmes tels que la sécheresse, qui ont des conséquences néfastes sur la sécurité alimentaire, la sécurité des personnes et des biens, les ressources en eau et le développement durable, ce thème reste d’actualité. La tendance à la hausse des répercussions économiques des catastrophes naturelles ces dernières années constitue malheureusement un danger potentiel qui frappe davantage les pays en développement et singulièrement les pays les moins avancés comme le nôtre.

L’Algérie, pays méditerranéen, glisse vers la semi-aridité et les risques de désertification restent très élevés. Cela présage des conditions naturelles singulièrement plus difficiles qu’aujourd’hui, dont les conséquences commencent à se faire sentir dans beaucoup de régions d’Algérie. Cette nouvelle donnée insinue que toutes les prédictions calculées à partir des données historiques sur le cycle naturel et qui servent de base aux décisions d’investissement dans le secteur de l’hydraulique devraient alors être réétudiées en fonction des nouvelles données de climat.

Les différents modèles de circulation atmosphérique, prévoient une élévation de la température de 4°C, durant le 21eme siècle dans la région du Maghreb. S’agissant des régimes pluviométriques, les modèles indiquent une baisse des précipitations annuelles sur la majeure partie du littoral sud de la Méditerranée.

En Algérie, les changements climatiques observés à l’échelle de la planète se sont traduit par :

Une hausse de la température moyenne minimale et maximale enregistrée sur l’ensemble des stations de l’Algérie du Nord depuis les années soixante-dix et qui se prolonge jusqu’à nos jours ;

Sur d’autres registres, les impacts des changements climatiques ont provoqué dans notre pays une sécheresse endémique depuis 1970, engendrant une désertification avec une dégradation de plus de 8% de la forêt, une érosion éolienne et hydrique des sols.

Une tendance à la sécheresse observée durant les 25 dernières années et qui a eu un impact négatif sur les ressources en eau par :

Un déficit pluviométrique d’environ 30% ;

Un impact sur le niveau de remplissage des barrages et l’alimentation des nappes souterraines ;

Des conséquences sur les activités socio-économiques ;

Un impact sur l’environnement (désertification, pollution urbaine, industrielle et agricole, baisse du niveau des nappes et salinisation des eaux du fait combiné de la surexploitation des nappes et de la sécheresse).

Le régime pluviométrique, en Algérie, a connu un changement à partir des années soixante-dix. Ainsi, l’apparition d’un déficit pluviométrique à partir de 1970 et la poursuite de cette diminution des volumes d’eau précipités durant les dernières décennies du dernier siècle.

Le renouvellement des ressources en eau dépend de la recharge des nappes qui est fonction de la pluie et de l’évapotranspiration. Une augmentation de l’évaporation et de l’évapotranspiration suite à l’accroissement des températures entraînerait une diminution de la recharge des aquifères et aurait des effets directs sur le niveau et la qualité des nappes. Plusieurs études récentes ont montré que les tendances climatiques sont bien corrélées avec les variations du niveau de la nappe. Afin d’évaluer l’impact du climat futur pour les différents horizons sur les ressources en eau, nous allons travailler sur l’évolution des précipitations et de la température pour simuler l’évolution des débits saisonniers aux horizons 2030, et 2050 et 2100.

L’examen approfondie des séries de pluie journalières allant de 1973 à 2004 des postes pluviométriques situés au niveau du haut Cheliff, montre que les valeurs maximales annuelles de pluie journalière sont enregistrées majoritairement en période automnale. Ceci se traduit fréquemment et durant ladite période par de grande inondations lesquelles, causent beaucoup de dégâts (érosion, débordement des oueds, ruissellement torrentiel) telles que celles survenues en octobre 2008 en touchant davantage les régions situées sur les versants montagneux. Donc, il sera question d’étudier ce phénomène dans le cadre d’un éventuel changement climatique”

Mots-Clés: indicateurs de gestion, pollution, irrigation, nitrates, efficacité économique, efficacité environnementale, eau souterraine, législation.

Lorsqu’on Parle de l’irrigation dans la production agricole, on parle de sa contribution pour assurer la sécurité alimentaire. Mais si cette sécurité ne peut être garantie qu’en irrigant plus, alors la gestion de l’eau est surtout l’eau souterraine, devient une des préoccupations majeures. Car les questions posées aujourd’hui sont de savoir s’il y aura assez d’eau pour tout le monde? Comment gérer la source en eau pour maximiser le bien être économique et environnementale sans compromettre la pérennité de l’écosystème ? Quel sera le niveau de la qualité de cette eau? – L’érosion hydrique des sols est un problème majeur dans les milieux semi-arides. Elle est due en particulier à l’action conjuguée de la déforestation des zones montagneuses, du surpâturage, de la mauvaise conduite des travaux agricoles et de l’urbanisme chaotique ainsi qu’à la nature torrentielle des précipitations. La cartographie et la mesure des phénomènes d’érosion fournissent les bases de l’évaluation des causes, de l’état actuel, de l’intensité et des tendances de l’érosion. Les impacts de l’érosion sur les ressources en sol et en eau, les activités économiques (particulièrement l’agriculture) et l’environnement, ainsi que les conséquences sociales, revêtent une importance primordiale dans de nombreuses régions de l’Algérie. En conséquence, l’évaluation de l’érosion fait partie intégrante du processus de gestion intégrée de ces ressources (sol et eau).

Mots-Clés:

Évènements extrêmes ; précipitations maximales probables (PMP) ; jaugeages ; inondation ; Projection future ; les modèles climatiques régionaux.

Le changement climatique est désormais avéré, et les régions de la Méditerranée ont été classifiées parmi des « points-chauds » de ce changement. Aussi, ils se caractérisent par la rareté des ressources en eau, qui exerce une pression intense sur la productivité

Mots-Clés: Irrigation intelligente , arboriclture , Evapotranspiration , dose d’irrigation , écoulement en zone non saturée , humidité du sol

le programme de recherche de l’équipe se base essentiellement sur le développement d’outil décisionnels pour l’irrigation principalement de l’arboriculture , en d’autre terme ; la mise au point d’un système décisionnel pour la gestion des ressources en eau